J'ai vu la mort dans ses yeux.
Ça m'a fait peur.
Alors il a tiré.
«Ouin, c'est un beau sac à dos que t'as là, mon grand! C'est tu ta maman qui te l'a acheté?» Je me souvient de sa face, je me suis souvenue de moi. Entrant dans cette cellule je réentendis les sirènes de police. Je lui ai arraché son sac, j'ai senti son regard dans le miroir, j'ai savouré son désespoir. Il a voulu s'enfuir en se faufilant entre mes jambes, semblablement à ce que j'avait fait. J'ai éclaté sa tête à claque dans la glace, je voulais qu'il ressente se que j'avais subi. Il était emprisonnée, comme mon agresseur, à cet instant. Je l'ai mis à genoux, j'aurais aimé avoir un père. Tout ce que je lui ai dit, j'aurai... J'aurai du l'aider! La seule personne qui aurait pu m'apprendre l'entraide était un monstre. Je suis un faible, un m'éprisant m'éprisé. Le mal n'est pas hériditaire, la peur si. Je l'est battue, frappé jusqu'au sang. Je voulais voir ces veines éclater pour prendre l'innocence qui s'en découlait. La frayeur, m'a fait incinéré mes limites et puis vidé les cendres. Les toilettes n'était pas la dernière fois. Depuis mon trauma, je me libère comme je peux. Imbibées d'essence, je me met en feux quand je veux.
Mais lui,
votre terroriste sans cagoule,
il avait une coquille nucléaire,
que j'ai fissionnée.
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