Je me tenais là, devant lui. Pourquoi ne m’avait-il rien dit? J’aurais dû m’en rendre compte.
J’aurais voulu bouger, parler, faire quelque chose, mais mes pieds
étaient enracinés au sol. J’aurais voulu ouvrir la bouche pour lui hurler d’être
fort et de ne pas laisser tomber, mais je ne pouvais pas.
Il était mutilé, écorché, brisé. J’aurais
dû l’aider.
J’aurais voulu le prendre dans mes bras, le protéger, lui dire que
plus jamais on ne lui ferait du mal, que tout irait bien.
Il m’a regardé et j’ai su que je l’avais déçu. Il comptait sur moi,
mais je l’avais laissé tomber.
« Va donc chier, Zach. »
Il est parti. J’aurais dû le
retenir.
J’aurais dû, mais je ne l’ai pas fait.
Espèce
de lâche.
J'aime comment tu utilises son discours intérieur. Dans le fond, on est tous en constante contradiction dans la vie! On pense quelque chose et on fait le contraire. On est mal fait, hein?
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