Mais qui sont-ils? Comment ont-ils vécu la descente aux enfers du narrateur du roman? L'ont-ils vraiment ignoré, méprisé, abandonné?

lundi 1 juin 2015

Bande annonce du livre (2)


Une bande annonce littéraire réalisée et produite par Charlie Jutras, Anne Leuenberger, Maricia Gilbert et Amélia Deschatelets.

Bande annonce du livre (1)


Une bande annonce littéraire produite et réalisée par Guillaume Messier et William Côté-Laplante.

Le fou des toilettes

J'ai vu la mort dans ses yeux.                                 
Ça m'a fait peur.                                               
Alors il a tiré.


«Ouin, c'est un beau sac à dos que t'as là, mon grand! C'est tu ta maman qui te l'a acheté?» Je me souvient de sa face, je me suis souvenue de moi. Entrant dans cette cellule je réentendis les sirènes de police. Je lui ai arraché son sac, j'ai senti son regard dans le miroir, j'ai savouré son désespoir. Il a voulu s'enfuir en se faufilant entre mes jambes, semblablement à ce que j'avait fait. J'ai éclaté sa tête à claque dans la glace, je voulais qu'il ressente se que j'avais subi. Il était emprisonnée, comme mon agresseur, à cet instant. Je l'ai mis à genoux, j'aurais aimé avoir un père. Tout ce que je lui ai dit, j'aurai... J'aurai du l'aider! La seule personne qui aurait pu m'apprendre l'entraide était un monstre. Je suis un faible, un m'éprisant m'éprisé. Le mal n'est pas hériditaire, la peur si. Je l'est battue, frappé jusqu'au sang. Je voulais voir ces veines éclater pour prendre l'innocence qui s'en découlait. La frayeur, m'a fait incinéré mes limites et puis vidé les cendres. Les toilettes n'était pas la dernière fois. Depuis mon trauma, je me libère comme je peux. Imbibées d'essence, je me met en feux quand je veux.
Mais lui,
votre terroriste sans cagoule,
il avait une coquille nucléaire,
que j'ai fissionnée.

dimanche 31 mai 2015

Zach


J’ai fini mon vers et je me suis retourné pour en redemander à mon cousin. Je me suis demandé 

où il était et une rotation de seulement quelques degrés m’a suffi pour figer. Mon meilleur 

«chum» était en train de tenir mon cousin par l’entrejambe avec ses amis autour et lui a crié 

«Tu ris pus autant hein ?». J’ai essayé de les arrêter comme dans un combat de boxe, mais je 

n’étais plus capable de bouger. J’étais totalement figé comme si j’étais gelé… Mon chum m’a 

regardé et m’a demandé pourquoi ne l’avais-je pas averti avant de la présence de mon cousin. 

J’ai voulu répondre encore une fois que je n’étais aucunement au courant de la situation, mais 

encore une fois, sans succès. Je n’étais plus le gentil Zach. Je ne me reconnaissais plus et me 

sentais comme étant un complice. C’est sur ce sentiment que j’ai perdu mon voisin comme ami 

et qu’il est parti tout comme les autres qui étaient comme une foule qui admirais. Ma fête était 


gâchée.

samedi 30 mai 2015

Le fou des toilettes





     Ça m’a fait tellement fait de bien quand je l’ai battu sauvagement et que je lui

ai lancé plein d’insultes noires comme du charbon, l’autre fois dans les toilettes.

J’ai pu faire évacuer toutes mes douleurs sur lui avec mes poings. En plus, ça

amusait mes amis, donc cela faisait en sorte que je me sente encore mieux. J'étais

important, plus fort, plus grand. Dominant.

Par contre, à la maison, nous sommes soumis à mon père. Celui-ci nous crache

sans cesse des insultes qui nous poignardent et fait tout pour que nous nous

sentons comme des moins que rien.

Le pire, c’est que c’est de sa faute si je suis rendu comme ça, violent et colérique. Il

a tout simplement créé en moi un grand canyon noir qui ne se fermera sûrement

jamais, mais, au moins, je sais comment apaiser mes tourments.


    Tantôt, laprès les cours, j’ai réalisé que, si nous le battions et l’insultions comme le

fait mon père sur nous, il devait certainement se sentir comme moi, comme

un vaurien. Par contre, rendus où nous étions, il était trop tard pour

rebrousser chemin et je ne voulais pas décevoir mes amis et me faire traiter de

lâche.


Alors, je l’ai refait.


*Ce passage est situé après la page 16,
comme un nouveau chapitre.

vendredi 29 mai 2015

La mère



Je le regarde, il est couché dans son lit d’hôpital tel un bébé naissant tout fragile. Je suis une mauvaise mère, je n’ai rien fait. J’ai beau avoir pris congé, jamais je n’en ferai assez. Je lui propose de manger, mais il n’a envie que de monter dans sa chambre. Je ne sais plus quoi penser. L’autre soir, je me suis mise à pleurer, puis à crier, pour enfin hurler. Je sortais de moi la douleur d’une mère au dépourvu, causé l’image de son fils qui souffre péniblement, voire même atrocement. Je me suis rappelé cette soirée, il y a deux ans, où il m’en a parlé pour la toute première fois Pourquoi n’ai-je pas agi? Maintenant, mon fils est dans un lit d’hôpital, emprisonné par la peur, et, tout cela, c’est à cause de moi, uniquement moi.  
Anne-Laurence Savoie

jeudi 28 mai 2015

Zach

  Mon personnage est Zach

J’insèrerais mon extrait après la P.75

 

Après son départ, je me sentais mal, si mal de n’avoir rien fait pour arrêter le tort que mon cousin lui faisait. J’étais comme un monstre qui ne voulait rien faire peur que son cousin rit de lui en retour. Je me rappelle encore ses dernières paroles lorsqu’il a quitté ma maison« va donc chier, Zach». Ça m’a fait tellement de peine. Je me sens si mal de n’avoir rien fait. Je me répète sans arrêt cette question. Pourquoi n’ai-je rien fait pour l’aider? La dernière chose qui me reste de lui, c’est son sac qui contient  ses disques, sa marijuana et un chandail que je n’ai jamais vu. Peut-être voulait-il me l’offrir pour ma fête. Pourquoi n’ai-je rien fait pour lui? Cela m’a couté mon meilleur ami. Pourquoi!